TRIO
Anne Trierweiler       
Chant, baglama, cuillères, daf.
Raphael Benyoucef  Oud, bouzouki, chant.
Théophile Joubert    Violoncelle, saz, chant.

QUINTET
Rémi Foucrier             
Violon, chant
Christophe Montet     Percussions

 

« Dervisaki » veut dire petit derviche en grec. C’est ainsi que s’appelaient souvent entre eux les rébétes (οι ρεμπέτες), les joueurs de Rebetiko . En reprenant cette filiation mystique, les rébètes ritualisent leur musique, dans une quête libertaire où la pauvreté, la marginalité, le haschich, le vin, et la musique font office d’ordre fraternel face à la dureté du monde. L’ensemble Dervisaki, en trio ou en quintet revisite ce répertoire au son du oud, du violon, du violoncelle, du bouzouki, du baglama, et des percussions, en le mettant en résonance avec l’héritage de la musique ottomane et la musique grecque au sens large. « Le Rebétiko est né des populations grecques de Constantinople et Smyrne en Turquie, dans les années 1920. La guerre gréco-turque (1919-1922) a conduit à un afflux massif de réfugiés et de migrants grecs de Turquie vers les grandes villes de Grèce. Ces populations se sont retrouvées dans les nouvelles villes industrielles grecques à vivre marginalement et ont créé leur propre musique populaire sur des rythmes traditionnels grecs et orientaux. »